Revenu au jeu après une blessure à l’épaule, Thomas Gaudin, le nouvel ailier gauche sélestadien, espère confirmer à Pontault-Combault l’embellie violette entrevue contre Dijon.
Le public sélestadien a dû attendre la 6e journée, contre Dijon au CSI la semaine passée, pour le découvrir. Touché à l’épaule, Thomas Gaudin avait vu sa préparation tronquée. Et il n’est revenu au jeu que lors de la 5e levée, à Billère.
Forcément, l’ailier gauche imaginait mieux pour ses premiers pas sous son nouveau maillot. « Quand tu arrives dans un nouveau club, tu as envie de prouver, d’aider tes coéquipiers, de faire une belle saison. » Pendant ces semaines sur la touche, le temps lui a paru bien long. « C’est un plaisir de retrouver le terrain. »
Son problème à l’épaule droite – celle de tir – n’est cependant pas totalement réglé. « Personne n’arrive vraiment à savoir ce que c’est. » Mais Thomas Gaudin s’est résolu à passer outre « les douleurs ».
Cela interfère encore sur ses performances : 4 sur 5 à Billère, 0 sur 2 contre Dijon. « Ça me freine beaucoup, souffle le joueur formé à Saint-Raphaël. Je ne suis pas à 100%, mais je ne veux pas me cacher derrière cette blessure, m’en servir comme d’une excuse. »
« Je me fais autant pourrir que les autres »
Performant, Thomas Gaudin aspire à l’être. Pour lui, pour l’équipe. Peut-être aussi pour ne pas prêter le flanc à quelques critiques mal avisées. En rejoignant Sélestat, le jeune ailier gauche (21 ans) n’a pas choisi la facilité, l’entraîneur étant aussi son père.
Photo F. WURRY