L’ivresse des sommets
Pour la première fois de sa carrière pro, Yoann Eudaric joue le haut de tableau. Contre Pontault-Combault, ce soir, le pivot violet voudra aider Sélestat à se rapprocher encore un peu plus des sommets.
«C’est quelque chose que je voulais connaître… » Depuis plusieurs saisons qu’il fréquente la D2, Yoann Eudaric a toujours ferraillé dans le bas du classement.
« Le jour et la nuit »
« Dans les clubs où je suis passé auparavant, l’objectif était le maintien », souffle le pivot martiniquais. Avec Angers, son club formateur, il a ainsi connu la relégation en N1, comme avec Strasbourg/Schiltigheim la saison passée.
Avec Sélestat, Yoann Eudaric s’est, « pour la première fois », installé dans les hautes sphères du championnat. « On joue une place en play-offs, la montée en D1. Je recherchais ça. »
Forcément, sa motivation, son plaisir aussi, en sont décuplés. « Les objectifs ne sont pas les mêmes, rappelle le joueur de 28 ans. Même si je ne fais pas encore de bilan, c’est le jour et la nuit. »
La saison passée, à l’ESSAHB, Yoann Eudaric avait trouvé un « super groupe ». Mais le championnat avait été très long, car ponctué seulement de quatre petites victoires. « Quand tu enchaînes les défaites, ce n’est pas la joie. Là, c’est complètement différent. »
Cinquante kilomètres plus bas, en Centre Alsace, le Violet a également découvert un « super groupe », mais surtout, considérations budgétaires obligent, une autre ambition. « On gagne, donc cela amène de la sérénité, de la confiance. Ça procure davantage de plaisir. Maintenant, ce serait bien de valider tout ça en se qualifiant pour les play-offs, au minimum. »
Photo F WURRY