Emporté par la vague
Hier, Sélestat a été emporté par la vague nantaise (40-29). Une sortie qui a valeur d’apprentissage pour la troupe de Christian Gaudin avant de croiser le fer avec Saran, un adversaire plus abordable.
C’est une histoire de couleur partagée, le violet, entre le porte-drapeau de l’Ouest et celui de l’Est, et même de famille pour les cousins Derot-Gaudin.
Face à une équipe en souffrance mais vaillante, le HBC Nantes avait déjà un peu la tête à son rendez-vous historique du week-end, un huitième de finale de Ligue des Champions contre le PSG. Mais la volonté de (très) bien faire et valider une 20e victoire de rang, toutes compétitions confondues, a pris le pas sur les beaux efforts d’Eudaric et de ses partenaires.
Dans le même temps, le voisin cessonnais douchait les espoirs de maintien de Créteil – battu à Nîmes (30-26) – en disposant de Saran sur le plus petit des écarts (26-25).
Nantes se montrait bien moins clément face à son hôte du soir. Cinglants, les locaux ont croqué, déchiqueté consciencieusement, le tendre plat du jour, se passant les couverts avec appétit.
Certes, l’entame de match laissait à Sélestat l’occasion de goûter au menu (6-6, 8e ), mais le “H” est capable d’épicer sérieusement le plat de résistance (12-7, 14e ). « C’est vrai que, peut-être en première mi-temps, on n’a pas mis l’intensité nécessaire, en particulier en défense, glissait Théo Derot (meilleur marqueur du match avec 8 buts). Au vestiaire, on s’est rappelé à l’ordre afin de se remettre dans le droit chemin. C’était important de ne pas se relâcher avec ce qui va arriver… »
Derot ne faisait d’ailleurs pas de quartier à la reprise (25-20, 35e ). Et quand les Sélestadiens marquaient un but, ils recevaient en retour une double dose de la part des artilleurs de la Cité des Ducs…
Photo AIR PICTURES